Bien que l’on ne connaisse pas avec certitude les causes exactes de l’hidradénite suppurée, les travaux de recherche semblent indiquer que l’origine de cette maladie serait attribuable à des anomalies précises au niveau des follicules pileux3,2.
D’autres recherches récentes ont permis d’émettre l’hypothèse selon laquelle les lésions enflammées associées à l’hidradénite suppurée auraient tendance à se former en présence d’une occlusion des follicules pileux et d’une inflammation des glandes sudoripares apocrines, qui se trouvent dans des régions comme les aisselles et l’aine3,4. On pense que cette occlusion peut se produire lorsque la sueur reste emprisonnée à l’intérieur des glandes sudoripares apocrines, qui finissent par enfler et éclater ou qui peuvent former des abcès et devenir gravement enflammés5.
En dépit de l’absence de cause absolue, la communauté médicale s’entend pour dire que l’hidradénite suppurée n’est pas infectieuse, qu’elle n’est pas provoquée par une infection et qu’elle n’est pas liée à une mauvaise hygiène (une méprise courante relativement à la genèse de l’hidradénite suppurée)2,5.
Les éléments suivants sont des facteurs potentiels associés à l’hidradénite suppurée2,3,4,5 :
En outre, les recherches médicales ont établi un lien entre l’hidradénite suppurée et le tabagisme et l’obésité2,3. Toutefois, de nombreux chercheurs demeurent dans l’incertitude quant à la relation de cause à effet entre l’hidradénite suppurée et l’obésité, la question étant de savoir si c’est l’obésité qui mène à l’hidradénite suppurée ou le contraire.
Certains de ces facteurs de risque, comme le tabagisme, l’obésité, les changements hormonaux et la transpiration excessive peuvent en fait aggraver les symptômes2,3,4,6.